Bievenue au tournoi Jenkins!

Bon, j'ai un peu trainé, mais voila, finalement j'ai mon propre rp rien qu'a moi. Et c'est cool. Alors le concept est simple: Je voulais faire un truc du style de Battle Royale, mais sans être tout à fait Battle Royale. J'ai donc pris des trucs un peu partout et j'ai fait à ma façon.

Et est né le...: Tournoi Jenkins!
Mais trêve de blabla, sous vos yeux ébahis: Contexte!

• Nous sommes en 2025, un monde qui n’est donc pas si diffèrent que celui que vous connaissez. A l’exception peut être d’un pays.  Lequel ? Voyons, on ne voit que lui ! Il s’agit des Etats-Unis.  2016 marque l’arrivée au pouvoir du président George Duncan jusque-là inconnu du grand public. Il bat son adversaire de quelques points, malgré son opinion très controversée sur les armes à feu.  Il parvient tout de même à ranger une bonne partie de la population de son côté, notamment grâce au massacre du 6 Juin 2017, durant lequel 5 personnes lourdement armées, étaient parvenues à tuer plus de 110 personnes.
  Après une série de débats s’enlisant jusqu’en Janvier 2017 la loi est finalement proposée, puis adoptée. La NRA n’est plus, les armes d’autodéfense sont devenues illégales, elles sont confisquées et retirées des magasins, et l’utilisation d’armes à feu est proscrite, il n’est plus possible de s’en servir autrement que pour la chasse, et de façon réglementée.  Mais une grande partie du peuple américain s’oppose toujours à cette lois et de violentent émeutes se déclarent partout dans le pays. Durant ces conflits, Kyle Jenkins, l’un des plus fervents opposants aux armes et également un ami proche du président perd la vie. Le président profite de ce début de guerre civile pour obtenir les pleins pouvoirs. Très vite il endigue d’une main de fer les débordements, ramenant un calme relatif au pays.
  Afin d’éviter d’autres manifestations de violence, G. Duncan met en place en 2020 un système qui, bien qu’extrême est selon lui la seule solution : Tous les ans, deux citoyens de chaque état seront sélectionnés au hasard, pour entretuer devant la caméra. L’émission sera diffusée sur les grandes chaines, et les américains seront tenus de la visionner, afin d’être sensibilisés aux conséquences de la violence, et à l’importance de la vie...  Si cette volonté perdure officiellement, une grande partie des américains y voit une forme de compétition, voire un simple divertissement télévisé.
  Il donne à ce jeu macabre le nom de Tournoi Jenkins, en hommage à la mort de Kyle Jenkins.
  

Maintenant c’est à vous.  Avant d’attaquer les choses sérieuses faites un post, de présentation de votre personnage. Alors vous n’êtes pas obligé de faire un rapport de 500 pages en 3 exemplaires, mais il faut quand même qu’on puisse cerner l’identité du personnage, quelle genre de vie il mène, son passé, comment il réagit face à sa probable mort prochaine… et caetera. Oh, et aussi, décrivez ce que votre perso prendra dans son sac, mettez ce que vous voulez, mais il passera sous l’œil attentif d’un admin intransigeant : tout ce qui pourra s’apparenter à une arme est interdit.  Du reste, c’est moi qui décide.

En ce qui concerne les règles et le déroulement du tournoi, je vous expliquerai tout en temps et en heure, une fois que vous aurez fait vos persos. Sachez juste que les candidats peuvent être absolument n'importe quel citoyen américain entre 12 et 90 ans.

Spoiler:

Il a emmené dans son sac un bento, deux sets de dés et un jeu de cartes, un duvet, un nécessaire de toilette et des allumettes.

On enlève les jumelles et la lampe de poche. Ou sinon aucun problème.

Edité ~

Et voilà un bagage réglementaire monsieur le MJ.

Oh, et désolé, j'avais oublié le kit de soin ><

Spoiler:

Prénom: Gintoki
Nom: Sakata
Age: 37
Sexe: Masculin
Genre: Vétéran blasé

Physique: Gintoki a une bonne constitution, car il a toujours vécu dans des milieux chauds, et son ossature, tout comme sa musculature, se sont renforcées ces dix dernières années, bien qu'il y a quelque temps, ils se soit rangé et tienne une petite clinique. Avant, Gintoki dormais peu et avait en permanence les yeux cernés, il était accro au café, mais a arrêté, par contre, encore aujourd'hui et depuis toujours, on ne le voit jamais sans une cigarette à la bouche, bien qu'il sache se retenir de fumer quand la situation l'exige. Ses cheveux sont naturels, et il n'aime pas qu'on lui fasse des remarques dessus.

Histoire: Gintoki est né d'une mère prostituée Japonaise mariée à un américain à problèmes dans le Nord des États-Unis. Le père, qui n'était sans doutes pas celui de Gintoki, n'avait pas de travail et avait souvent des ennuis avec les cartels locaux. Gintoki fréquentais une école des bas-fonds, mais restait taciturne et isolé des autres, se consacrant ce que lui apprenaient les professeurs. Alors qu'il avait 11 ans, le père eut une idée qu'il qualifiait de génie, il décida de partir s'installer aux Philippines pour créer sa propre entreprise de revendeur d'armes. Il emmena sa famille avec lui et c'est finalement en Thaïlande qu'ils s'installèrent, le père s'étant attiré des problèmes avec les cartels des Philippines. Il continua sa médiocre existence, avec toujours plus de dettes. La mère de Gintoki se prostituait toujours et ce dernier fréquentait une école encore pire que la précédente, toujours seul dans son coin.
Au lycée, il décida de s'orienter vers la médecine, et trainait déjà dans la clinique locale, où il finit par se faire employer au black, comme tous les autres -même le patron-. Il rencontra un garçon de son âge, au crâne rasé, originaire d'Allemagne, qui travaillait à la même clinique, et avec qui il devint ami. Alors que la fin du lycée approchait et qu'ils savaient très bien qu'ils n'auraient jamais la possibilité d'intégrer une quelconque faculté de médecine, ils avaient fini par s'attirer presque plus de problèmes que le père de Gintoki. Ils décidèrent de se tirer et partirent avec un simple sac à dos vers l'Allemagne. Ils arrivèrent dans les pays d'Europe de l'Est et furent bloqués un certain temps au milieu des gangs jusqu'à ce qu'ils réussissent à passer en Allemagne, Mais bien entendu, ils ne purent pas rentrer à l'université. Alors, ils vécurent une vie plus paisible de faux-étudiants fauchés, squattant une chambre étudiante avec un universitaire en règle, d'abord piquant ses cours de médecine, puis l'année suivante ils finirent même par se faire passer pour des vrais étudiants de la fac, trafiquant des cartes étudiantes, s'infiltrant dans les amphithéâtres et les salles de classes. Leur manège continua deux ans, jusqu'à ce qu'ils furent contraint de quitter la ville par des types louches. Arrivés dans le Sud de l'Allemagne, ils trempèrent à nouveau dans les milieux sombres de l'Europe de l'Est et finirent par travailler dans une clinique underground, jusqu'à ce que, on ne sait trop comment, ils se retrouvèrent envoyés en Afghanistan comme médecins de guerre. Ils y laissèrent des plumes mais ce n'était pas si différent de leur ancienne vie.
Après s'être tirés du front grâce à au concours d'une marchande d'arme et de ses gardes du corps avec qui ils étaient devenus en bons termes, ils sont retournés en Allemagne, déclinant la proposition de la marchande d'armes d'intégrer sa petite équipe et ont vécu une année dans le Nord et la tranquillité. Alors que son ami avait ouvert une clinique avec ses faux diplômes, Gintoki décida sans trop savoir pourquoi de chercher la trace de sa mère.
Il retourna en Thaïlande -voyageant cette fois bien plus facilement que dans l'autre sens- et on lui apprit que sa mère était repartie aux États-Unis. Il traversa le Pacifique et chercha sa trace, mais ne la retrouva pas. Au final il s'installa dans un petit village paumé digne d'Hinamizawa sur la frontière Nord du pays et repris une minuscule clinique. Il s'occupa des enfants rendus orphelins par une vieille histoire d’extrémistes et se rangea, pensant finir sa vie tranquillement, dans ce trou perdu au quel l'état semblait faire la tête, jusqu'à ce qu'il reçoive quelques années plus tard une lettre dans une enveloppe noire envoyée par le comité d'organisation du tournois Jenkins.

Caractère: Gintoki n'est pas plus affecté que ça par sa nomination au tournois Jenkins, en effet, ça ne lui changera pas beaucoup de sa vie d'avant.  Il reste blasé et taciturne, bien qu'on sente que toutes ces histoires commencent à le fatiguer, à l'exaspérer, mais il est du genre soumis à son destin et l'accepte, qu'est-ce qu'il peut bien y faire de toutes façons? Il avait 'refait' sa vie, une existence tranquille, au milieu du brouhaha des enfants -pour la plupart esquintés d'ailleurs- à résoudre les problèmes de vol de doudou et à soigner les délinquants du dimanche qui se sont foulé la cheville, mais on dirait que la vie a décidé de le ramener à son style de vie précédent, bah, qu'est-ce que ça peut faire de toutes façons?

Sac:
-fil
-5 rouleaux de scotch
-boite de  préservatifs
-gourde pleine et trois bouteilles d'eaux de 50cl
-une dizaine de barres vitaminées
-trois paquets de cigarettes
-élastiques de bureau
-crayons à papier, bloc-note
-boite d’allumettes
-briquet
-vêtements de rechange et deux serviettes
-réchaud à gaz
-ustensiles de cuisine
-sacs plastiques et film plastique
-détergeant de différents types
-charbon et salpêtre
-magazines pornos
-walkman
-ours en peluche
-gants de chirurgiens
-petits pois en boite de conserve(2 petites boites)
-pistolet en plastique moche à amorces, le truc qu'on a tous eu à l'anniversaire de nos cinq ans.
-couverture kaki moche
-trousseau de clefs, pour qu'un jour peut-être il rentre chez lui

Comme pour la fiche précédente, on vire la trousse de soin. Pas d'armes, donc couteau suisse et canif, on oublie. Les billes de plomb, si tu pensais faire une fronde, c'est mort. Idem pour les vis et le clou (tu vas filer le tétanos a un candidat après! lol) Le fil de fer aussi. Pareil pour la bombe, mine de rien ça peut servir pour neutraliser quelqu'un. Les détergeants... si tu peux m'expliquer a quoi ça va te servir. Pareil pour le souffre. Le reste c'est bon.

En tout cas, j'aime comme vos listes de matos vont crescendo x).

Pour les détergeant et le souffre, c'est une surprise...

Histoire de détruire ses idées avant l'heure et surtout d’équilibrer, parce que là il te jambonne, charbon de bois + souffre + salpêtre = poudre à canon ! Combiné au pistolet en plastique moche renforcé avec les moyens du bord... Coucou ;D

J'y suis allé à poil à coté de vous, on reconnait les meilleurs x)

Diantre ! Que la douane est méticuleuse !

Mon sac s'est allégé de nouveau ~

En parlant de légèreté d'ailleurs, je ne peux m'empêcher de songer au mouchoir de poche qu'est le bagage de GnoZ. X)

Gnoz, je sais qu'avec de la salpetre et du souffre on fait pas des carambars, je voulais juste voir quelle excuse il me sortirait.

Une mauvaise excuse s'il en est !
Je me démerderais IG avec mes 3 provisions, ma bite et pas de couteau xD

GnoZ si tu crois qu'on peut se servir d'un pistolet en plastique (renforcé avec quoi d'ailleurs?) comme d'une vraie arme en mettant de la poudre dedans, tu te plante un progknife dans l'oeil... Le machin t'exploserait dans la main à la moindre occasion...
D'ailleurs un pistolet comme ça à part effrayer les écureuils robots syndiqués il sert pas à grand chose. Comme le reste de mon sac, mais c'est des cadeaux que m'ont donné les enfants avant de partir, c'étaient leurs trésors.
Donc j'enlève le souffre c'est ça?

EDIT: des cadeaux des enfants, pas les magazines pornos, hein?

Une voiture on ne peut plus civile se présente devant votre lieu de résidence aux date et heure indiquées. Deux hommes en sortent et se présentent comme des des représentants du tournoi. Ils vous invitent calmement à ne pas résister. Que vous le fassiez ou non, on vous plante une seringue dans le bras. Les deux hommes vous accompagnent ensuite jusqu’à leur véhicule et invitent à vous asseoir. Ils sont polis et compréhensifs, vous ne vous y attendiez pas vraiment. Puis la voiture démarre tandis que vous sombrez dans un profond sommeil. Lorsque vous vous réveillez vous êtes assis. Des gens sont à coté de vous dans la même position, certains sont encore endormis, d'autre s'interrogent comme vous sur l'endroit ou ils se trouvent. Vraisemblablement il s'agit d'un salle de conférence, à en juger par l'estrade en face de vous. Plusieurs personnes s'y tiennent. Un homme noir de grande taille portant un costard blanc tient le micro. Quatre personnes sont derrière lui en retrait, et deux gardes armées se trouvent de chaque coté de l'estrade. Vous attendez quelques minutes comme ça. Jusqu’à ce que tout les candidats présents dans la salle soient réveillés.

"Bonjours à tous et à toutes. Mes mots ne vous toucheront probablement que peu. Mais je tenais à vous remercier, pour votre sacrifice, même involontaire, et les épreuves que vous allez subir. Je tiens également à m'excuser, car il est injuste que ce soit vous en particulier qui aient à payer pour tout la violence qui est en la nature humaine."

Son ton est neutre. Presque solennel.

"Avant que le tournoi ne commence, je vais procéder à un rappel des règles. Ensuite, si des candidats désirent poser des questions, j'y répondrai. "

Il hausse le ton, et commence à énoncer une à une les règles.

• Deux joueurs par états sont sélectionnés aléatoirement avant d’être placé dans deux équipes distinctes. Formant ainsi deux équipes de 50 joueurs qui joueront séparément pour la premier manche.
  
  
• Une cible est désignée pour chaque joueur, accompagnée d’une photo et de son nom et prénom.
  
  
• Une fois qu’un joueur a tué sa cible, celle de sa victime lui est attribuée en plus d’un point.  
  S’il tue quelqu’un qui ne lui a pas été attribué, il ne gagne aucun point, mais la cible du défunt lui est assignée. 
  
  
• Si la cible d’une personne est tuée par un autre joueur, ce dernier devra en trouver une autre pour obtenir des points.  Il sera tout de même informé de son décès.
  
  
• Bien sûr, on ne peut pas obtenir la cible de la personne à qui l’on a été attribué, tuer cette personne rapporte toutefois un point.  
  
  
• Dès qu’un joueur a accumulé 5 points, la manche est terminée. Les 10 meilleurs joueurs sont rapatriés et peuvent participer au second tour. En cas d’égalité, seront sélectionnés les joueurs ayant marqué en premier leur dernier point.
  
  
• Si aucun joueur n’atteint 5 points, la partie s’arrête lorsqu’il ne reste plus que 10 joueurs en jeu.
  
  
• La deuxième manche consistera en un match à mort entre tous les gagnants de la première manche, jusqu'a ce qu'il n'en reste qu'un en jeu.
  
  
• Le gagnant se verra rapatrié, amnistié des éventuelles charges pesant contre lui, et il recevra une prime à vie de 5000$ par mois. A noter que certains champions peuvent aller jusqu’à tripler cette somme grâce à des sponsors. Il est aussi supprimé des listes de sélection au tournoi, il ne court donc pas le risque d’y participer une seconde fois. 
  
  
• Vous avez peut-être remarqué le bracelet à votre poignet. Il a plusieurs utilités : 
  -C’est par ce bracelet que vous serez informés de l’identité et l’apparence physique de votre cible. Lors d’un changement de cible il se mettra à vibrer. Vous pouvez le consulter à tout moment. 
  -Si un candidat adopte un comportement hostile envers les organisateurs, essaye de s’échapper ou  d’enlever le bracelet, il recevra une injection létale. 
  -Enfin, c’est ce bracelet qui vous permettra de contacter le psychologue qui vous prend en charge
  Car en effet les personnes que vous pouvez voir derrière moi constituent l’équipe psychologique chargée du suivi des participants. Vous pourrez bénéficier de 10 minutes d’entretien par jour non cumulables. 
  

Il invite ensuite les quatre personnes à le rejoindre sur le devant de la scène.
Terrence Hawking : C’est le plus jeune. Il semble un peu plus négligé que les autres malgré son air sérieux. Il porte également des lunettes.
Helena Richards : Elle semble avoir environ 30 ans. Ses cheveux blonds et bouclés et sa stature lui donnent un air énergique.
Sarah Keller : Elle semble un peu plus vieille que Terrence, et pour cause : elle approche de la quarantaine. Si vous le savez, c’est qu’elle est elle-même une ancienne participante du tournoi. Son regard est impassible, et son allure témoigne d’une certaine élégance.
Et enfin  Harry Anderson : C’est apparemment le plus vieux des quatre. Sa barbe épaisse et grisonnante laisse penser qu’il a plus de 50 ans.  Sa carrure est assez impressionante.

(hrp: Voila, je vous laisse poster votre réaction en rp, et en profiter pour poser des questions si des points vous échappent. Je vais aussi vous demander de lancer deux fois le dé Jenkins crée pour l'occasion.)

https://www.youtube.com/watch?v=Im0uIKYQL6I

C'était un jour comme les autres, Gintoki était assis à son bureau, la fenêtre ouverte, il regardait la cime des arbres qui poussaient sur le flan de la colline, alors que les cris des enfants résonnaient. Le médecin aux faux-diplômes aidait la petite école du village en donnant des cours de science et de mathématiques, aujourd'hui, les cours était finis et l'air était chaud. Le soleil allait se coucher et Gin venait d'allumer une cigarette quand le bruit inhabituel d'une voiture retentit au loin.
Les cris des enfants s'arrêtèrent et tous s'étaient réunis autours du véhicule étranger. Gin entendit, malgré la distance, la conversation que les hommes, qui étaient au moins deux, d'environ 40 ans, tenaient aux enfants. Ils leur demandèrent d'aller chercher le médecin, et une minute plus tard, la porte du bureau fut ouverte par une petite fille aux cheveux châtains mi-longs, qui, comme d'habitude, n'avait pas frappé.
Gin se leva alors qu'elle expliquait la situation et se dirigea vers elle, lui caressant la tête en passant la porte, il prit le sac qui était posé dans l'entrée de la clinique et s'assura qu'il avait bien tout éteint, tandis que les hommes l'interpellaient.

"C'est bien vous Gintoki Sakata?"

"Ouais."

"Nous sommes des représentants du tournoi Jenkins, nous sommes venus vous chercher."

Gin ne répondit pas, la main posée sur sa hanche, il essayait de se remémorer s'il avait fermé la fenêtre de son bureau.

"Nous partons immédiatement, si vous avez des affaires à prendre ou à régler, faites-le maintenant."

Il se gratta la tête se disant que de toutes façons, Miranda, la professeure d'anglais, ou lyzzie, l'infirmière, fermeraient bien la fenêtre s'il l'avait laissé ouverte. Il jeta un œil à son sac pour voir s'il était fermé, le sous-pesa pour s'assurer qu'il y avait bien tout, ferma la porte, fit tourner la clé dans la serrure et enfourna le trousseau dans sa poche en se retournant.
Tous les enfants avaient les yeux rivés sur lui, et les adultes étaient sortis sur le pas de leurs portes. La petite fille aux cheveux châtains était cachée derrière le médecin, intimidée par les étrangers.
L'un d'eux prit la parole.

"Vous avez votre convocation?"

Le médecin enfourna sa main dans la poche de sa blouse et en ressortit une lettre froissée qu'il leur tendit silencieusement. Les deux hommes comparèrent la convocation avec un autre de leurs papiers et le visage du médecin.
Les deux hommes échangèrent un regard et l'un d'eux ouvrit sa serviette tandis que l'autre continua.

"Nous allons devoir vous faire une injection, veuillez coopérer s'il vous plait."

Gin, les mains dans les poches de sa blouse blanche et la clope au bec, les regarda sortir la seringue d'un oeil désintéressé. Il tendit le bras lorsqu'ils le lui demandèrent et l'aiguille fit son travail.

"Bien, si vous n'avez plus rien à faire, suivez-nous dans la voiture."

Gin attrapa son sac posé à coté de lui et engagea la marche, laissant son regard vagabonder sur les bouilles des gamins qui le fixaient sans rien dire.
Une fois devant la voiture, l'un des deux hommes ouvrit la portière à Gin, mais celui-ci se retourna.

"A plus, les gamins, ne faites pas de bêtises et brossez-vous bien les dents avant de vous coucher."

Aucune réponse, les enfants restaient muets. Certains s'étaient retournés pour pleurer à l'abri des regards, même s'ils ne saisissaient pas tout à fait le sens réel de la situation. Le médecin leur avait expliqué au préalable qu'il participerait au tournois Jenkins, de toutes façons ils l'auraient su tôt ou tard en regardant la télé, mais peu réalisaient vraiment l'étendue de la chose. Ils avaient tout de même compris qu'il s'en allait pour un sacré bout de temps, peut-être même pour toujours, et la veille, ils lui avaient donné leurs trésors.
Gin se retourna et entreprit de monter dans la voiture, quand soudain une petite main attrapa sa blouse.
Il tourna la tête et une petite fille aux cheveux roux, accompagnée d'un gamin à l'air intrépide qui détournait le regard, lui tendait une main fermée. Il tendit la sienne et la petite fille déposa des bonbons au creux de sa main. Gin les mit dans sa poche et posa sa main sur la tête de la petite fille.

"Merci, à une prochaine, les enfants."

La portière se referma et la voiture démarra.




Gin regardait les arbres défiler d'un air comateux et sans penser à rien, la cigarette en équilibre au coin de sa bouche, prête à tomber. C'était la troisième qu'il allumait dans la voiture, et celle-ci était, malgré les deux fenêtres avant ouvertes, complètement enfumée. Les deux hommes n'osaient pas lui demander d'éteindre sa cigarette, ne voulant pas le réveiller, à chaque fois qu'ils pensaient qu'il était endormi, il en rallumait une. Ils se demandaient si ils avaient bien fait la bonne injection. Apparemment l'homme était très résistant aux anesthésiants. En réalité les drogues il avait l'habitude depuis son enfance, mais bientôt, il sombra dans un sommeil profond.


Lorsqu'il se réveilla, il était assis dans une salle de conférence, au milieu de rangées de chaises avec des types dessus comme lui. Il était libre de ses mouvements, et la première chose qu'il fit fut de chercher son paquet de cigarettes dans ses poches.
En face, sur l'estrade, un type attendait, avec quatre autres types derrière et deux gardes de chaque coté.
Au bout d'un moment, le type prit la parole. Il dit un truc comme quoi il s'excusait ou autre.
Gin l'écoutait d'un air blasé, silencieusement, alors que certains autour de lui paniquaient ou ne tenaient plus en place, en colère, apeurés ou désespérés. Rien qui ne sortait de l'habitude pour lui.
A coté de lui il y avait un adolescent aux cheveux châtains d'origine asiatique aussi, il semblait plus calme que les autres et portait une chemise bleue. Gin n'y fit pas trop attention, écoutant d'un air désintéressé les règles du tournois. Il ne s'embêta même pas à écouter les présentations des psys, observant l'architecture de la salle du coin de l'oeil. En mettant la main dans sa poche, il y trouva quelque chose. Les bonbons de la rouquine. Il en prit un et le fit tourner entre ses doigts avant de le proposer à l'adolescent à coté de lui.

(J'ai légèrement modifié mon sac)

Ryota avait suivi les représentants du tournoi sans poser de questions. Il s'était contenté de prendre le sac qu'il avait préparé à l'avance et fermé la porte. L'injection ne l'avait pas surpris, ça lui rappelait une intro d'un vieux jeu, vers 2017... MGS VII un truc du genre. Après s'être endormi dans la voiture, il se réveilla sur une chaise, entouré de pleins d'autres personnes. Les autres candidats. Il s'étira, et s'installa plus confortablement. En tapotant ses doigts sur ses genoux, il remarqua un étrange bracelet à son poignet. Il se demandait à quoi cela pouvait bien servir, quand son voisin, un grand type à l'allure nonchalante, fringué en blanc, lui proposa un bonbon. Ryota le prit en lui adressant un simple sourire, de politesse. Il l'ouvrit en silence, et le fit tourner dans ses mains, se re concentrant sur le discours.
C'est alors qu'un officiel prit la parole. Il écouta attentivement, il eu les explications au sujet du bracelet. Cependant, plusieurs points méritaient éclaircissement selon lui. Une fois qu'un certain silence se fut imposé, il haussa la voix :

"Y a t-il une échéance de temps pour les manches ? Et comment manger ? Est-ce en survie total ou y'a t-il un peu d'assistanat ? Excusez de mon ignorance, mais je ne regardais pas spécialement le tournoi."

Sur ce, et attendant une réponse, il posa le bonbon sur le bout de sa langue, et adressa un nouveau regard de remerciement à son voisin tout en rangeant le papier dans sa poche. Le bonbon était particulièrement bon.

Le membre 'GnoZ' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Jenkins' : 47, 42

Des sillons mauves soulignant ses yeux engourdis par le manque de sommeil, Robin attendait nerveuse sur son vieux tabouret en formica, ses semelles battant frénétiquement la mesure au rythme de ses pulsassions de plus en plus emballées. La petite enveloppe noire dans laquelle était glissée « l’invitation » au tournoi, reposait sur la table de la cuisine. A vrai dire, elle y était restée depuis sa maudite lecture et la jeune adulte n’osait plus y toucher, si ce n’était y poser le regard, comme si la lettre annonçait son exécution prochaine. Une idée que Robin réfutait au maximum pour garder son esprit lucide, happant chaque moyen que lui dictait son encéphale, pour ne pas céder à la panique. Un exercice ardu et précaire dont elle admettait les failles apparentes.
A quand remontait ces dernières manies liées à son onychophagie ? La réponse restait évasive dans son cerveau nébuleux, qu’elle tentait de ranimer à grosses gorgées de caféine. Ce n’est qu’en empoignant la hanse de son mug, que notre rebelle constata des microlésions à la racine de ses phalanges. Jamais son TOC ne s’était manifesté de façon aussi véhémente. Mais quelle importance ces blessures pouvaient avoir maintenant ? Sous peu, elle verrait des quantités d’hémoglobine en flot.
D’indicibles images s’imprimèrent oniriquement sur ses rétines, et elle dût boire derechef les gouttes de cette boisson sombre, pour s’ancrer dans le peu de tranquillité qu’il lui était encore offert.
On frappa trois coups secs à sa porte, et c’est avec une appréhension palpable qu’elle colla l’une de ses orbites contre le judas.
« Ils » venaient pour elles.
Robin leur ouvrit la porte silencieuse, passant en mémoire l’eau, le gaz et le compteur d'électricité qu’elle avait en amont coupé… Comme un long départ en vacances en somme. La comparaison était si décalée avec les faits, que la réalité lui revint telle une gifle en plein visage.
Elle n’opposa aucune résistance devant les hommes en costume. Pourquoi lutter contre l’inéluctable ? Et accueillie, toujours aussi incapable de réfléchir, son injection. Puis après une marche vaseuse, sombra dans les méandres d’un profond sommeil.    

Lorsqu’elle ouvrit ses paupières, Robin enlaçait son sac à bandoulière, abandonnée sur une chaise. Il fallut que ses yeux arrêtent de papillonner pour réaliser qu’elle se situait dans une salle immense en compagnie d’autres personnes. « Des individus qui devaient être certainement les autres candidats », aboutit naturellement sa déduction.

Une fois la foule éveillée, les présentations s'enchaînèrent. Robin écouta attentivement –et contre son gré- les indications de l’orateur. Une contrainte qu’elle ne pouvait se permettre d’ignorer pour elle ayant toujours fui ce programme macabre.

Le discours du présentateur était on  ne peut plus clair. Aussi, la jeune yankee ne trouva aucune question à énoncer. Elle jugea même préférable de garder le silence, histoire de ne pas attirer l’attention. Une apparence si singulière que la sienne était repérable, et mieux ne valait pas donner l’avantage à un potentiel bourreau.

Se rongeant le pouce, arrachant même la peau en pourtour de l’ongle, sa concentration se reporta sur un jeune homme en chemise terne venant de prendre la parole à quelques sièges d’elle.

Le membre 'Ichikomi' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Jenkins' : 9

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#2 'Dé Jenkins' : 34

fuck!

Le membre 'Shinkami' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Jenkins' : 1, 48

Comme d'habitude beaucoup de candidats ont peur de poser des questions dans un tel climat. D'autres sont trop prudents.

"Y a t-il une échéance de temps pour les manches ? Et comment manger ? Est-ce en survie total ou y'a t-il un peu d'assistanat ? Excusez de mon ignorance, mais je ne regardais pas spécialement le tournoi."

Le Directeur répondit, sa voix toujours aussi calme et grave.

"Questions pertinentes. Il n'y a pas de limite de temps, dans la mesure ou les candidats sont forcés d'éliminer au plus vite leurs adversaires, le besoin ne s'en fait pas sentir. Quand aux deux autres questions, j'attire votre attention sur le fait que le tournoi n'a pas pour but d'évaluer vos capacités à survivre. Ainsi, les lieux des tournois sont en général choisis de sorte à ce qu'il soit facile de trouver de quoi subsister sans que cela de nécessite de connaissances ou savoir faire préalable. Il n'y a toutefois pas "d'assistanat" à proprement parler en dehors des psychologues mis à votre dispositions et des objets qui vous seront attribués."

Puis le silence envahit de nouveau la salle. Comme le jeune parut satisfait, et qu'aucun autre candidat ne se manifestait, il enchaîna.

"Bien. Maintenant je vais vous demander de vous lever lorsque vous entendrez vos noms et prénoms, puis d'aller à l'entrée ou un membre du personnel se chargera de vous fournir votre équipement. L'ordre de départ est aléatoire, et 2 minutes espaceront chaque départ."

Il sortit un papier de sa poche et commença à lire à haute voix

"1er candidat: Sakata Gintoki ."

(Vous l'avez peut être deviné, le premier nombre tiré au dé, c'est l'ordre dans lequel vous partirez, et ce sera aussi l'ordre de post, pour éviter trop de chaos. Le deuixème nombre détermine vos armes, donc:

Shinkami:

Spoiler:

Gnoz:

Spoiler:

Ichikomi:

Spoiler:

En sortant vous vous apercevez que la salle de conférence est au beau milieu d'une ville, déserte bien sûr. Vous débouchez sur une rue. Quelques maisons entassées la bordent.

En premier, on pouvait dire qu'il avait de la chance.
S'il le voulait, il aurait pu tuer tous les candidats un par un dans sa position...
Mais de là à dire si c'était une bonne idée...
Gin avait plutôt confiance en sa condition physique, et en son expérience du combat, mais il y avait sans aucun doutes d'autres types qui pensaient la même chose.
Il récupéra le sac de sport qui contenait son équipement, et se dirigea vers la sortie au bout du couloir qu'on lui indiqua.
Une fois à l'extérieur, il jeta un coup d'oeil à l'endroit.
Il s'agissait d'une ville désertée. Il ouvrit alors le sac qu'on lui avait donné, et sortit un étui contenant quatre talkies-walkies. Il réfléchit un instant et sortis un talkie-walkie de l’étui et attrapa dans son sac le revolver en plastique et la bobine de fil.
Il posa le revolver au sol, devant la sortie bien en vue et le talkie-walkie par-dessus, pour dissimuler un peu l'arme, de sorte à ce qu'on ne voit pas un jouet, mais un truc qui ressemble à un revolver.
Ensuite, il se retira à coté de la porte, caché de sorte à ce qu'il voie le candidat suivant, .
Le regard de celui-ci serait attiré par ce qu'il y a au sol, et le médecin aurait encore moins de chance de se faire voir.
Selon l'apparence et l'état du candidat, il agirait différemment.
(voilà, donc si tu pouvais me dire si le suivant est un grand type de deux mètres avec un regard froid déterminé à tuer tout ce qui bouge ou une gamine en train de pleurer...)

Pour un massacre prochain, il était plutôt diplomate.
L’orateur répondit courtoisement au jeune asiatique, mettant avec les formes convenues et en évidence, les missions qui les attendaient ici. Le pragmatisme ne semblait guère une qualité utile à ce tournois misant avant tout sur le carnage. De jolis effluves de sang à imbiber dans l’air en toute autonomie selon ses dires.
Après cette réponse, la salle resta peu loquasse. Un silence compréhensible en vue de la situation.
Ne jugeant pas nécessaire de s’attarder davantage, le locuteur, commença l’appel marquant le départ des candidats. Un moment tendu, puisque l’ordre de passage constituait un atout de force pour les premiers, qui pouvaient à leur guise s’établir sur le territoire sans craintes qu’un indésirable piétine leurs plates-bandes. Et un sacré handicap pour les derniers candidats qui se transformaient en lapins lâchés dans un parc de loups voraces.
La distribution des armes aussi allait jouer son enjeu dans ce jeu cruel. Donnant une chance aux plus faibles ou desservant les propriétaires de babioles inutiles.
Robin cessa net son acte, qui pouvait s’apparenter à une sorte de mutilation. Et agrippa ses mains abimées à ses genoux, pour stopper ses tremblements anxieux.

« Sakata Gintoki » fit la voix, distincte.

Un homme à la chevelure blanchâtre se leva, et suivi les indications annoncées précédemment. A savoir récupérer son sac d’équipement et filer.
Robin poussa un pénible soupir, avant de s’enfoncer dans son siège. Glissant au passage sa main dans sa poche, histoire de révéler un paquet de cigarettes d’une marque populaire. Avec ce tournoi, s’intoxiquer les poumons et recouvrir ses plèvres de goudron était moins nocif que de se déchiqueter graduellement les doigts.

Plusieurs bouffées expirées plus tard – sans inquiétude du confort des ses probables voisins – son nom résonna aussi dans la vaste pièce.

« 9ème candidat : Robin Dunn »

Comme un parfait automate, Robin se leva le pas précipité, attentive à son équilibre, ne tenant pas à tituber en public. Elle empoigna le sac lui étant tendu, sans interruption dans sa course, et rejoint la sortie.

A l’extérieur, elle prit de brèves secondes pour scruter son environnement. Une ville, hum ?
Au moins, le paysage ne la dépayserait pas.

Qu’allait-elle faire maintenant qu’elle était « exposée ». Trouver refuge dans une maison peut-être ? Et en profiter pour dépouiller les maisons des autochtones d’objets pratiques (comme dans une maison de pnj ! youpi !). L’hypothèse lui semblait plus pertinente que de regagner un espace public ou ouvert. Des endroits où elle formerait une jolie cible.
Puis mieux valait se mettre en sécurité, le temps que tous les candidats s'installent dans la partie. Être isolée dans un temps, l'aiderait dans ses réflexions et lui permettrait de méditer sans craintes sur le comportement à adopter le moment voulu.

Robin bifurqua dans une ruelle, et s’abandonna à ce dédale urbain. Une fois seule, cachée entre deux bennes, elle profita d’un moment de répit, pour regarder le contenu de son sac.
Son visage se décomposa sur place. Des bolas… Et elle qui s’était toujours plaint d’être une vraie bille au lancer de poids…